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Liste des répliques

Feuerbach défend une thèse qui me semble extrêmement puissante. Platon posait déjà il y 2,500 ans une question fondamentale à propos de la nature des normes morales dans son ouvrage l’Euthyphron. Une chose est-elle pieuse parce qu’elle est aimée des dieux ou est-elle aimée des dieux parce qu’elle est pieuse ?[i]

 « Le meilleur livre est celui qui nous apprend le mieux ce que nous sommes et ce que nous devons être; car cette science vaut mieux que toutes les autres ensemble[i]. »

Je remercie m. Dufresne d’avoir pris le temps de lire et de commenter Le Dieu de Tobie. Avant de donner mes réactions, je réponds aux questions qui me sont posées à la fin de son commentaire.

Extrait d’un document disponible sur l’Encyclopédie de L’Agora reproduit à la demande de l’auteur : Désir, Dieu, religions

Je pense qu’un chrétien (croyant et même pratiquant) pourrait, en un certain sens, répondre « oui » au moins aux neuf premières questions posées par l’expérience de Tobie. Mais, bien sûr, tout dépend de l’interprétation donnée à ces questions dont la formulation est souvent ambiguë. Il me semble que le « croire que » qui est l’élément central de chacune d’elles est interprété, en fait, comme « penser que », « estimer que » ou, à la limite, comme « prétendre savoir que ».

Il y a un vide du tombeau. Qu’est-il ? Nous ne savons pas, mais le corps n’est plus là. Et tant mieux ! il n’y a pas de relique. Ouf ! Qu’il y ait une vision matérialiste de la résurrection qui ne soit pas celle de la foi, c’est évident. Nous n’avons pas idée de ce qu’elle est.

Réplique de Jocelyn Giroux au texte de Jacques Dufresne intitulé "Gaia ou l vision artistique du monde". Accessible sur L'Encyclopédie de l'Agora.

Réponse des auteurs du livre L'hypothèse Dieu à la réplique de Jacques Dufresne.
La « Réplique » que Jacques Dufresne a généreusement accepté de rédiger pour notre essai donne le coup d’envoi d’un dialogue entre croyants et non-croyants. En plus de nous ouvrir le site Homo Vivens pour faciliter le dialogue, Jacques s’est personnellement impliqué dans le débat en se faisant pour ainsi dire premier de cordée.

Je connais bien les deux auteurs de cet ouvrage. Jocelyn Giroux est un ami de longue date. Sa passion pour la connaissance m’a toujours semblé parfaitement désintéressée. Je l’ai toujours admiré pour cette raison. Ce n’est pas un travailleur de la science, il a une vie intellectuelle. Sa brillante carrière d’avocat criminologue satisfaisant pleinement son besoin d’être reconnu et lui laissant quelque loisir, sa maison entière est devenue une bibliothèque. Il s’y est enfermé avec d’autant plus de plaisir et de liberté qu’il était son propre mécène. Publier, d’abord des articles, puis un livre, l’idée ne lui en serait peut-être jamais venue si je ne l’avais pas incité à le faire.