Le débat entre athées, agnostiques et croyants est particulier. Bien souvent, il porte sur des croyances, quelles qu’elles soient, qui n’ont jamais été soumises à l’épreuve de l’échange avec ceux et celles qui, de bonne foi, ne les partagent pas. L’ignorance tranquille de l’autre et l’indifférence à son endroit tiennent souvent lieu de modus vivendi acceptable pour les parties, quand ce n’est pas une certaine condescendance qui n’ose se dire. L’implication existentielle en la matière est telle que les sensibilités risquent parfois d’être affectées pour le moins, sinon, irritées.